mardi 17 février 2015

Le peeling : Une technique efficace pour un éclat au visage


Qu’est ce qu’un peeling ?


C’est la suppression de la couche superficielle de l’épiderme abîmé, dans le but de faire apparaître une seconde peau plus lisse et plus fraîche. Il peut être envisagé lorsque l’épiderme est rugueux et qu’aucun remède n’a pu l’unifier, s’il est marqué de cicatrices accidentelles ou provoquées par une affection telle que l’acné ou la variole, et quand il est ridé. Il n’existe pas toujours de rapport entre les rides et l’âge, mais, en fait, elles témoignent d’une dégénérescence des tissus conjonctifs et élastiques. Le peeling est une technique de médecine esthétique qui efficace ces imperfections comme la gomme efface le crayon ou, du moins, les atténue fortement : le visage apparaît considérablement rajeuni.

Les différents modes de peeling




Le peeling à faire soi même ou en institut :


Il existe, en cosmétologie, des produits appelés « peelings », qu’il ne faut pas confondre avec le peeling médical. Ce sont des crèmes à appliquer soi même sur le visage, qui enlèvent les cellules mortes de la peau et unifient les petites imperfections. L’épiderme ressort plus clair et nettoyé, mais c’est là uniquement un traitement d’entretien. Il peut être également pratiqué en institut, où l’esthéticienne, à l’aide d’un appareil spécial, retire les cellules mortes, nettoyant ainsi l’épiderme.


Le peeling médical :


Il provoque une exfoliation, généralement par la résorcine (produit antiseptique, dérivé du benzène). Lorsque le praticien a appliqué et enlevé le produit, la patiente rentre chez elle, mais elle aura à revenir chez le médecin 5 ou 6 jours de suite, jusqu’à ce que la couche superficielle ait totalement disparu.
La destruction de cette couche peut aussi être envisagée par abrasion, au moyen de brosses métalliques rotatives. L’opération est appelée « planning » et ne peut se faire que sous anesthésie locale. En principe, ce dernier traitement n’est pas choisi pour les épidermes simplement ridés. On l’emploie pour ceux qui ont subi des dommages accusés, comme les irrégularités, entre autres, découlant d’une rosacée grave : il s’agit du rhinophyma qui rend le nez violacé et bosselé. Sa forme initiale lui est rendue par le planning.
Quant au « rubbing », il s’agit de l’emploi d’une meule en caoutchouc animée par un moteur tournant à une vitesse réglable et qui supprime également les irrégularités. Le choix de ces moyens dépend évidemment de la profondeur des dégradations observées, et il est évident que seul le dermatologue est qualifié pour adapter le traitement au cas de chaque patiente.